Financer une association dédiée au handicap peut se faire par plusieurs biais. Voici un tour d’horizon des principales aides et financements possibles :
1. Les subventions publiques
- Les collectivités locales (mairies, conseils départementaux, conseils régionaux) proposent des subventions pour les associations, notamment celles œuvrant pour le handicap.
- L’État via les ministères (Solidarités, Santé, Sport, etc.) peut proposer des financements selon les projets (aides à l’inclusion, équipements, accessibilité, etc.).
- Les organismes publics comme la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) peuvent aussi soutenir certains projets liés au handicap.
2. Les aides des organismes sociaux et mutualistes
- CAF (Caisse d’Allocations Familiales) : certaines aides existent pour les associations favorisant l’inclusion des enfants en situation de handicap.
- MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) : peut orienter vers des financements pour des actions spécifiques.
- Mutuelles et complémentaires santé : certaines proposent des subventions pour des projets associatifs liés au handicap.
3. Le mécénat et les fondations privées
- Les fondations d’entreprise (Fondation de France, Fondation EDF, Fondation Malakoff Humanis Handicap, etc.) financent régulièrement des projets associatifs.
- Les grandes entreprises peuvent soutenir des associations via du mécénat financier, du mécénat de compétences ou du sponsoring.
- Les associations comme APF France Handicap ou UNAPEI ont parfois des fonds pour soutenir d’autres structures locales.
4. Les appels à projets et concours
- Handicap et société : des concours comme ceux de la Fondation Michelin, de la Fondation Banque Populaire ou d’AG2R La Mondiale soutiennent des projets innovants.
- Appels à projets gouvernementaux : des dispositifs comme le Fonds de développement de la vie associative (FDVA) aident les petites structures.
5. Le financement participatif et les dons
- Les plateformes de crowdfunding comme HelloAsso, Ulule ou Leetchi permettent de récolter des fonds.
- Le don direct et les adhésions : un bon réseau d’adhérents et de donateurs réguliers garantit une certaine autonomie financière.
- Les dons en ligne défiscalisés : en tant qu’association d’intérêt général, vous pouvez délivrer des reçus fiscaux permettant une déduction d’impôts (66% pour les particuliers, 60% pour les entreprises).
6. Les événements et ventes solidaires
- Organisation d’événements caritatifs : courses solidaires, lotos, tombolas, repas de soutien, concerts, etc.
- Vente d’objets ou de services : tee-shirts, calendriers, goodies, etc.
- Partenariats avec des commerçants qui reversent une partie de leurs ventes à l’association.
7. Le bénévolat et l’économie solidaire
- Service civique et bénévolat : certains programmes permettent de financer des missions associatives.
- Subventions pour l’emploi associatif : aides à l’embauche (emplois aidés, PEC - Parcours Emploi Compétences).
En combinant plusieurs de ces leviers, une association peut assurer un financement pérenne et développer ses actions pour le handicap.